
Quels enjeux éthiques pour la psychiatrie en pays de la loire en 2025 ?
Vendredi 10 octobre 2025- Faculté de Droit, Gestion et Économie d’Angers, Salle Inca
L’Espace de Réflexion Éthique des Pays de la Loire est heureux de vous convier à son colloque organisé le vendredi 10 octobre 2025 à la Faculté de Droit, Gestion et Économie d’Angers.
Les évolutions sociétales, budgétaires et morales entraînent des remaniements des accompagnements et prises en charge de la santé mentale, des troubles psychiques et psychiatriques des citoyens. Nombre de ces évolutions font émerger de nouvelles questions : sur la place des citoyens présentant des troubles psychiatriques au sein de la société, la place des contraintes et soins sans consentement, mais également les modifications des rôles et pratiques professionnels du fait des évolutions technologiques, du rationnement des ressources et des disparités d’accès aux soins, etc.
Ensemble, nous pourrons réfléchir collectivement aux grands défis éthiques que rencontre la psychiatrie d’aujourd’hui en Pays de la Loire, notamment en termes de :
- Respect des droits des patients : Comment concilier protection de la santé mentale et respect de l’autonomie des individus ? Quelles limites à l’application des soins sans consentement ?
- Équité d’accès aux soins : Les inégalités géographiques et sociales en matière de santé mentale, ainsi que la gestion des ressources limitées, soulèvent des interrogations sur la manière dont les soins sont distribués et accessibles à tous.
- L’impact des nouvelles technologies : Comment l’introduction des nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, influence-t-elle les pratiques de soins et le suivi des patients en psychiatrie ?
- Les rôles des professionnels : Quelle place pour les soignants dans un contexte de plus en plus complexe, où les évolutions législatives, technologiques et économiques reconfigurent leurs missions et leurs engagements ?
Les interventions des experts, chercheurs, praticiens et acteurs de la société civile nous permettront d’explorer ces thématiques et de débattre des enjeux cruciaux qui façonnent l’avenir de la psychiatrie.
Rendez-vous le vendredi 10 octobre 2025, de 9h à 17h30 à la faculté de Droit, Gestion et Économie d’Angers pour cette journée de conférence, rencontres et débats.
Évènement gratuit – inscription obligatoire
Programme détaillé à venir prochainement.
Dans quelques jours, aura lieu la journée d’étude organisée par l’Orspere-Samdarra :
« Soigner l’hospitalité pour soutenir la santé mentale des jeunes migrants »
Mercredi 18 juin, de 9 h 15 à 16 h 15
Attention, il y a un lien de connexion pour chaque demi-journée de la journée d’étude :
Lien de connexion pour le matin : https://youtube.com/live/AECFIX3Uao8?feature=share
Lien de connexion pour l’après-midi : https://youtube.com/live/Euc3OoROTPI?feature=share

Le Département Droit et transformations sociales est heureux de vous annoncer que son prochain webinaire citoyen « Nanoparticules, tous exposés ?« aura lieu le 12 mai à 18h30, en visioconférence
(lien de connexion : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/webinar/register/WN_SKkXIh8DQgKgKQJjXNXvEw )
Ce webinaire est à destination du grand public et de la communauté universitaire.
Un temps sera également dédié aux questions du public.
Les intervenants seront :
Marion Tissier-Raffin, maitre de conférence en droit public, CRDEI, université de Bordeaux
Mathilde Detcheverry, Déléguée générale, Association AVICENN – VeilleNanos
Didier Morin, professeur des universités en Neurosciences, UMR CNRS INCIA, université de Bordeaux

Fin de vie : où en est la loi ?
Le Département Droit et transformations sociales est heureux de vous annoncer que son prochain webinaire citoyen « Fin de vie : où en est la loi ? » aura lieu le 26 mars à 18h30, en visioconférence (lien de connexion : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/webinar/register/WN_hB-OBSRGR_aqNq8drvJm0Q )
Ce webinaire est à destination du grand public et de la communauté universitaire.
Un temps sera également dédié aux questions du public.
Les intervenants seront :
Cecile Castaing, professeure de droit public, ILD, université de Bordeaux
Véronique Averous, cheffe de service de médecine palliative au CHU de Bordeaux, directrice de l’ERENA
Bernard Bioulac, professeur agrégé de médecine, ancien député de la première circonscription de la Dordogne.
Santé mentale & Bioéthique
En France, la dépression touche un adulte sur six, et pas moins de seize millions d’entre nous ont déjà utilisé des psychotropes. Entre 2019 et 2022, chez les 12-25 ans, l’Assurance maladie a observé une augmentation de 20 % des maladies psychiatriques et de 60 % de la consommation d’antidépresseurs. Chez les 25-34 ans, le suicide est désormais la première cause de mortalité. Depuis vingt ans, partout dans le monde, les problèmes de santé mentale ne cessent d’augmenter, notamment dans les populations les plus fragiles : jeunes, personnes âgées, sans-abris, détenus, femmes enceintes… C’est dire si la santé mentale est un problème de santé publique.
Pourtant, la prise en charge psychiatrique et psychologique reste encore trop souvent un « véritable parcours du combattant » (rapport du Haut-Commissariat au Plan). La psychiatrie est en crise : manque de lits, de psychiatres, d’infirmier·e·s, manque de moyens et de reconnaissance. Auprès du grand public, mais probablement aussi pour une part importante des médecins et même des institutions, la psychiatrie fait peur, au point d’être souvent reléguée dans l’angle mort de la médecine.
La « santé mentale » pose avant tout un problème de définition. Et comme disait Albert Camus en 1944 : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Si la « santé mentale » était considérée d’égale à égale avec la « santé physique », il y a fort à parier que le monde irait mieux. Imaginez seulement qu’on puisse, en France, en 2025, proclamer que l’on va faire de la « santé physique » une grande cause nationale. C’est inimaginable, car la « santé physique » est depuis longtemps déjà considérée comme le bien le plus précieux de l’humanité. Alors, pourquoi n’en va-t-il pas de même pour la santé mentale ? C’est aussi une forme de médecine à deux vitesses.
Cette année, au Forum Européen de Bioéthique, nous tâcherons d’explorer la santé mentale avec le même degré d’exigence que celui attendu pour la santé physique : évolutions diagnostiques, thérapeutiques, sociétales et juridiques »


Le 1er colloque inter-régional d’éthique en santé des régions Bretagne et Normandie aura lieu le 11 octobre 2024 prochain au Palais des Congrès Le Grand Large, à Saint-Malo.
Ce colloque aura pour thème :
« Quels progrès demain et quelles questions pour les citoyens, les patients et les professionnels ? »
L’inscription est gratuite mais obligatoire pour participer à cet événement / (pas de retransmission en direct)
Vous pouvez vous inscrire en scannant le QR code ou en cliquant sur le bouton « Inscription ».
Colloque les 18 et 19 janvier 2024
« La loi vient souvent conforter des pratiques que l’on veut développer.
Celle du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale est venue les bousculer.
Elle a instauré pour les personnes détenues l’équivalence d’un accès, d’une qualité et d’une continuité de soins identique à celle dont bénéficie la population en milieu libre et a logiquement transféré la responsabilité de la santé en prison vers le ministère chargé de la santé.
Il y a 30 ans, le législateur a donc eu pour ambition d’améliorer la qualité de tous les soins dispensés en prison. Les soins étaient alors assimilés par bien des acteurs institutionnels à une démarche caritative, comme si soigner était adoucir la privation de liberté.
La loi a radicalement transformé cette approche. L’accès aux soins est devenu un droit.
Trente ans plus tard qu’a produit ce choc des cultures ?
L’ambition initiale a-t-elle été atteinte ?
La prison recouvre des réalités très disparates. Le système pénitentiaire français présente des réalités locales hétérogènes, des établissements très différents. Certains hébergent quelques dizaines de personnes, d’autres, plusieurs milliers. Ils sont implantés en ville ou au contraire excentrés des agglomérations, avec des inégalités persistantes, conséquences de ces contrastes.
Les équipes pénitentiaires et de soins, en charge de la même population, partagent le terrain avec des missions différentes, tantôt vécus comme complémentaires et facilitant le fonctionnement quotidien de tous, tantôt comme « des empêcheurs de tourner en rond »,
des deux côtés.
Alors que de nombreux progrès et connaissances nouvelles se cumulent depuis 1994 dans la prise en charge des patients détenus, nous procéderons au cours de ce colloque à un état des lieux global, qu’il s’agisse des moyens à disposition des équipes de soignants ou des changements intervenus dans la population pénale ou encore de l’évolution des pratiques professionnelles.
Chaque jour, nous constatons qu’à l’ombre des murs, la créativité des professionnels s’exprime dans la perspective de faire mieux. Quels sont aujourd’hui les objectifs des soins en prison ? Quelles sont leurs limites ? Soins et prison où en sommes-nous en 2024 ? »
Un évènement organisé par l’Association TranSFaire, en partenariat avec l’ASPMP (Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire), et l’APSEP (Association des Professionnels de Santé Exerçant en Prison).
Sur inscription obligatoire
Les 13èmes Automnales de l’Ethique en Santé en région Auvergne Rhône-Alpes auront lieu le Jeudi 23 Novembre 2023, de 09H00 à 17H00, à Saint-Etienne.
Thème : « L’éthique du soin à l’épreuve des croyances« .
Inscriptions : Rendez-vous sur le site de l’EREARA.
(Journée de formation continue – prise en charge par votre établissement.)
Pour les inscriptions concernant la formation continue, prendre contact parallèlement avec espace.ethique@chu-lyon.fr pour l’établissement d’une convention de formation.
Cette journée est également ouverte à tout public.
– Tarif à 60 € à titre individuel (40 € pour les personnes de plus de 65 ans).
– Tarif à 20 € pour les étudiants.
Sur inscription obligatoire
Jeudi 12 et vendredi 13 octobre 2023
« Le vote de la nouvelle loi relative à la bioéthique en 2021 puis l’adoption des plans ministériels de nos trois champs d’activité en 2022, ont fixé un cadre stratégique clair à l’Agence pour les années à venir.
Notre rôle de référent pour les activités de la biomédecine doit nous permettre de mobiliser et de travailler étroitement avec l’ensemble des acteurs concernés pour réussir le déploiement opérationnel de ces décisions stratégiques et toujours mieux répondre aux besoins des patients in fine.
Les Rencontres de la biomédecine répondent pleinement à cet objectif en réunissant des experts – professionnels de santé, chercheurs, associations, institutions, décideurs, etc. – afin de créer les conditions d’un dialogue constructif et à haute valeur ajoutée. »
Un évènement organisé par l’Agence de Biomédecine, gratuit sur inscription obligatoire.